Déjà 6 semaines de vacances, il est temps de reprendre le boulot pour préparer l'année scolaire qui vient.

Bon en vrai, j'ai déjà pas mal travaillé ;)

Aujourd'hui j'ai prévu light, juste une remise en route des listes pour y voir plus clair car j'ai bien déconnecté !!!

Je suis déjà en retard par rapport à mon planning, j'avais prévu d'être à l'école à 7h, il est 7h23 mais personne ne va m'en vouloir ^^

Vacances : la semaine 6 touche à sa fin ...

Je suis un peu moins stressée par le rdv de carrière.

J'ai continué le running, j'ai même investi dans de nouvelles chaussures ainsi qu'un peu d'équipement en prévision de mes 3 séances de gym par semaine et de mon cours de zumba.

J'ai encore des compulsions alimentaires mais qui tendent à se réduire. Ce matin la balance affichait enfin un poids en dessous de celui de la veille.

J'ai mis un peu d'ordre dans ma vie perso mais c'est loin d'être fini, pour l'instant je profite du week end et on verra pour la reprise des cours lundi.

J'entame ma quatrième semaine de vacances, la semaine 2 a été agréable, je l'ai passée avec mes parents, mon frère dans le sud puis un week end allongé à la montagne avec en plus mon oncle et ma tante. Nous avons fait pas mal de sport et passé du temps en famille. J'avais perdu quelques kilos, mon ordinateur était réparé, j'étais heureuse !

Je suis rentrée mardi et mercredi j'ai ouvert iprof car j'avais reçu une notification de message. J'ai alors appris que j'étais éligible au rdv de carrière.

Il m'a fallu une semaine pour digérer, semaine pendant laquelle j'ai baffré et arrêté le sport.

Je n'en peux plus de ce boulot qui impacte à ce point ma vie personnelle !!!

4 séances de running de 6 km.

2 séances de disc golf avec chéri, une sur le stade, une sur le parcours du coin.

Plusieurs heures de rangement dans ma classe.

Une reprise équilibre alimentaire, moins compliquée que l'an passé car les bases sont là.

Un détartrage en urgence chez le dentiste.

L'entretien du poêle.

Le rangement intégral de mes fringues.

Un petit plaisir chez Camaïeu.

Une après-midi passée avec ma nièce et ma belle soeur.

Un passage à la bibliothèque avec l'emprunt de quelques livres dont certains d'une de mes auteurs préférés.

Des soins prodigués à mes orchidées.

Un essai de rangement au fur et à mesure de la maison pour qu'elle reste présentable en vue d'un week end où nous recevrons pas mal de personnes.

Une heure passée à trier les papiers, car vraiment cette année j'ai lâché énormément sur le plan personnel.

Un détachement rapide par rapport à mes élèves mais alors toujours la boule au ventre quand je pense à certaines collègues.

J'ai voulu finaliser énormément de choses lors de cette première semaine, j'ai souvent eu des doutes, l'impression d'être submergée mais au final j'ai abattu pas mal de boulot et je suis assez fière de moi.

Il faut vraiment que je travaille sur le regard des autres.

Depuis mon passage dans une certaine école et de mes rapports ultra compliqués avec une certaine directrice je doute énormément de moi et de mes capacités.

J'ai parfois pensé être atteinte du syndrome de l'imposteur, je n'ai jamais compris d'où cela venait, j'ai longtemps pensé que ma deuxième inspection moins bien notée que ma première (n'ayant jamais été vraiment validée) et effectuée par une faisant office de était à l'origine de ce problème.

Mais force est de constater qu'après deux inspections très élogieuses, le problème est toujours là.

J'ai travaillé en binôme il y a deux ans et j'ai trouvé cette expérience extrêmement enrichissante et gratifiante, je me suis vue comme quelqu'un de passionnée, mettant toutes ses compétences et de nombreuses heures de travail au service de ses élèves.

J'étais reconnue par mes pairs.

Mais, cette année scolaire écoulée a laissé beaucoup de traces et a égratigné ma confiance en moi, d'un point de vue professionnel.

A l'origine, il y a des remarques de trois collègues et sans doute aussi un besoin de ma part de me comparer aux autres pour me rassurer. J'ai catalogué ces collègues, c'est nécessaire pour moi dans ma relation avec les autres pour savoir si je peux avoir confiance ou si je dois éviter les contacts.

La première est égoïste, rigide et peu encline à évoluer, elle quitte l'école, je n'ai donc plus à m'en soucier.

La deuxième a été difficile à cerner, d'ailleurs je ne suis pas très sûre du tableau que j'en dresse. Pour l'heure j'estime qu'elle est dangereuse car elle inspire la sympathie pour arriver à ses fins, j'entends pour son confort personnel, au détriment des élèves ou des adultes. De plus elle est de mauvaise foi.

La troisième est celle dont je me méfie le plus, elle a besoin de rabaisser les autres pour exister, elle a ses boucs émissaires et sa petite cour. Il y a deux ans elle s'est retrouvée un peu seule, à la marge de l'équipe, elle a donc été moins dangereuse pendant quelques temps mais depuis quelques mois elle réalise une opération de charme après d'autres collègues (n°2 en particulier) et elle est à nouveau dans mon viseur. C'est une personne qui non seulement se met en avant dès qu'elle peut, se montre sûre d'elle (on sent que c'est une façade), monopolise tous les temps où nous sommes à plusieurs mais en plus lance des piques sous couvert d'humour.

Il y a deux faits que je lui reproche.

J'ai créé un outil commun l'an dernier, que nous utilisons depuis. Or cette année beaucoup d'enseignants changent de niveau et elle se retrouve à récupérer mes élèves. Elle m'a bien signifié qu'elle ne voulait pas de mon outil commun. Elle m'a expliqué pourquoi en utilisant du jargon de professeur formateur. Je me suis sentie rabaissée, un peu comme si elle me disait que mon travail était moins bon que le sien. Or j'ai eu l'occasion de regarder ce qui s'apparente à mon outil et c'est loin d'être bon.

Je récupère les élèves de cette maitresse et nous avons l'obligation tacite de mettre certaines informations sur papier, ce qu'elle n'a pas fait. Comme j'ai insisté et que, je pense, elle ne veut pas que l'on puisse lui reprocher de ne pas avoir fait son travail elle l'a fait mais d'une façon peu professionnelle.

Le fait de le savoir ne me fait pas de bien. Je ne sais pas comment m'affranchir du regard malveillant de cette personne.